Un vent frais parcourait tout Nagato, plongeant tous ses habitants dans une journée froide du mois d'avril. Ce samedi avait tout simplement bien commencé pour cette chère Irru, pas d'école ni d'obligations de toutes sortes pour l'empêcher de se détendre. Elle pouvait faire tout ce qu'elle voulait et profiter de ce temps libre pour découvrir cette ville qu'elle n'avait toujours pas visitée en entier. Elle était désormais debout, au pied d'un gigantesque cerisier, au sommet de la colline. Elle l'avait aperçut du haut du toit de l'école où elle allait, elle s'était donc promis d'aller voir cet endroit de plus près. Les fleurs commençaient à peine d'éclore des petits bourgeons qui ornaient chaque branches du cerisier Irru avait hâte de voir toutes ses pétales s'envoler lorsque l'été pointerait le bout de son nez.
Admirant ce magnifique paysage, elle repensa à son passé, elle avait toujours aimée la nature et chaque environnements l'enchantaient. Cela détendait toutes les fibres de son être, d'une telle manière qu'on ne pouvait l'imaginer. Une bourrasque de vent gifla son visage, soulevant sa chevelure. Une vague de frisson parcourra son corps entier, même si le soleil était présent, la fraicheur glaçait peu à peu son corps. Sa robe arrivait tout de même à la protéger du froid de la journée. Le contraste de sa peau diaphane et du noir obscure de sa robe était flagrante, surtout avec les rayons du soleil qui éclairaient encore plus son visage.
Elle se dirigea vers ce cerisier qui, étrangement, la fascinait et s'y assit. Qu'allait-elle faire de sa journée? Elle n'avait pas pris le temps d'y penser avant de sortir de chez elle. Sa seule idée avait été de se diriger sur cette magnifique colline. Peut-être pourrait-elle trouver une proie, effectivement cela faisait un moment qu'elle n'avait pas profiter de ses atouts féminins sur une homme. Son arriver ressente et son inscription à l'école l'avait totalement absorbé.
Elle aimait bien l'école, à part l'histoire, qu'elle connaissait déjà par coeur, mais il y avait toujours de nouvelles leçon à apprendre. Les technologies, l'enseignement et même les valeurs évoluaient. C,est pour cela qu'à chaque cents ans, elle retournait en cours, passant pour une nouvelle élève, elle aimait bien et parfois les élèves de sexe masculin devenaient souvent ses jouets.
Elle ne vit pas le temps passer, elle resta assise là, sans bouger, telle une jolie poupée qui aurait été oublier à cet endroit. Elle continua de réfléchir au programme de sa journée, sans ce soucier du temps qui défilait doucement, au gré du vent. Même les rares visiteurs qui passaient de temps en temps par ce chemin n'attiraient guère son attention.
